Vidé

Les rides de l’ancien, fissures du cœur, sillonnant notre extérieur. Ridé.e, il ou elle. Douleur, sourire masqué. Le cœur saigne, il se vide, telle notre vie. Machiavel prend joie. Il observe le saignement. Ce goutte à goutte sèche, coagule puis saigne à nouveau. Machiavel prend joie. Il attend la prochaine goutte suintant de notre beauté la plus intime.

Note : les termes soulignés et en gras sont définis dans le lexique divin. Vous serez surpris de voir que certaines définitions ne correspondent en rien à votre conception actuelle.

Chaque année, ce sont des centaines et des centaines de gouttes de Son sang qui se perdent, se dessèchent dans la plus grande indifférence, le mépris de Son amour si grand. C’est épouvantable ce gâchis inconscient de ce trésor merveilleux qui susurre de loin, de façon quasi inaudible mais sans relâche « Hé, Je suis là, viens. » Chaque année, ce sont des milliers de cœurs qui se perdent dans les méandres de cette même indifférence, ce même mépris pour Son amour infini. Le monde se vide de Son amour, le goutte à goutte continuant son travail inlassable, devant nos yeux aveuglés par ces écailles si lourdes à porter. Chaque année, ce sont des millions d’âmes gagnées au désamour. Le champ de bataille est infernal. Le combat des mourants tombant toujours plus bas inéluctable. Et Machiavel prend joie. Son spectacle est redoutablement beau selon Ses yeux brûlés par l'obscurité. Il voit de loin les rangées sans fin de ses nouveaux soldats, ces âmes vidées de leur sang. Sa propagande fonctionne à merveilles : l’enrôlement au sein de ses coulisses obscures est à son paroxysme, un paroxysme qui semble s’étirer de jour en jour.


Son royaume est si grand, si vaste, de nouveaux soldats sans soldes frappent à Sa porte en fredonnant « qu’y-a-t’il d’autres ? » Et eux se vident à feu lent dans le désarroi le plus profond, en s’approchant de cette source froide et éloignée de la vie. Et sur le chemin, une cloche sonne, l’église appelle. Son diapason attire l’oreille, c’est Dieu qui tend la main. Il nous dit « Hé, Je suis là. Viens. » Certains alors sortent des rangs de cette armée vouée à vivre sans cœur. Ils se regardent, encore incrédules, ne sachant pas dans quelle direction ils peuvent aller et comment. Perdus entre le monde et Son royaume, ils cherchent la porte, la frontière, le cœur rempli de doutes, de questions. « Est-ce vrai tout cela ? » « Est-Il vraiment là ? » mais un élan (le seul possible) les pousse. Ils ne com-prennent pas encore mais ce pas nouveau leurs apporte une légèreté. Telle une brise fraîche dans ces fourneaux d’un enfer annoncé. Alors, il font un second pas, se rendant compte que le risque n’était pas si haut. Un baume de courage envahit alors leur cœur, ils relèvent la tête. Ils observent Machiavel. Machiavel les observent. Celui-ci sait qu’il y aura toujours un taux de perte. Il est face à Dieu et malgré sa propre puissance alimentée par ces hordes de gens sans espoir, Il sait. Sa tâche n’inclut ni l’espérance ni le désespoir. Il est Mal absolu, son résultat se base sur un critère : la douleur. C’est un vrai filon, une vraie mine d’or, ces belles âmes s’y perdent à chaque assaut. Et Machiavel prend joie.

Dieu voit, sait, sent cette douleur de ces âmes perdues. Il appelle de Son Royaume à retrouver courage, un courage qui stoppe net la perte de sang, la perte de vie, la perte de vitalité, la perte d’amour. Son Royaume, c’est nous. Sans la douleur. Et un son, un doux sifflement émane de nos tripes, nos entrailles. Il est aidé par Sa milice céleste. Ce sifflement brise le froid que nous appelions encore « vie », il brise l’outre encore imbibée de peur, de douleur, de doutes, de pourquoi et de comment. Ce sifflement est Son rayon de soleil. Il vient cautériser la cicatrice et l’homme ainsi rechargé par le fluide qui est Lui, semble relever la tête. Incroyable, il tient alors tête à la Bête. Machiavel en est insupporté. Que l’on sorte de Ses hordes, OK mais qu’on Lui tienne tête, non. Alors, il crache de son feu impur sur ces âmes rebelles à Son désamour. Il crache, il brûle, il hurle, sa bave infecte vrille à nouveau les boyaux des déserteurs. Certains se rangent à nouveau. Mais Christ souffle. Que la Bête déteste ce souffle céleste, d’un bleu total ! Il le hait mais Il sait qu’il ne peut rien faire, Il doit lui aussi s’y soumettre. Et ce souffle redonne courage, redonne l’espérance aux déserteurs ; reprenant alors leur propre route, s’éloignant du froid et de l’obscurité.

Tous les jours, Dieu gagne le vrai combat. Tous les instants, Dieu a le mot dernier sur tel ou telle. Et tel ou telle vient alors à Lui, de façon Amour puissance Amour*. Il ou elle sait ce qui se joue dans le brouhaha de tous les jours. Le doute les pollue encore sans pour autant les dévier. Ils font partie du seul vrai Royaume. Ici et maintenant, ils font refuge. Refuge face à l’adversité, face au mépris pour la vie. Ensemble, ils font ménorah et chaque jour, ils maintiennent la flamme vive. Et chaque jour cette flamme se gonfle de nouveaux déserteurs ; elle grandit à un point tel que le Chef de l’Armée commence à trembler. Car Il a très peur du Père, du Fils et du Souffle qui Les unit. Il voit son futur et se débat. L’animal est blessé par cette vision d’un Amour qui descend pour se poser à jamais, d’un Amour qui unit. Il hurle d’autant plus mais les déserteurs unis en foi n’entendent plus son cri. Quelle horreur, quelle déchéance l’attend, une véritable apocalypse se profile. En sourdine, Il entend déjà ces paroles qui Le déchirent de rage : « Nous sommes là ; à toi d'avoir peur ! »

*Amour puissance Amour = expression que Solange, un membre de notre communauté utilise. Elle est très belle.

Que Dieu bénisse votre lignée et vous donne

le courage de vous reconnecter à votre âme !

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