Surexister

L’être humain dans sa version actuelle : sa propre souffrance, son besoin de mesure constant, sa propre condition l’obnubile totalement et cela le dévie du Tout. Et donc de Dieu, puisque c’est bien Dieu, ce « Je Suis » qui génère ce même Tout. Coupé de Dieu (com-prenez de lui-même), l’Homme avance ! Mais attention, cela ne signifie pas qu’il évolue. L'Homme n'a pas besoin d'avancer pour évoluer ! Non, bien au contraire. Et pour l'instant, il est bloqué dans son avancée, totalement persuadé qu’il est ce qu’il est. J’appelle cela l’illusion ou en un mot, le prisme de notre petit connu, auquel l’Homme est comme aimanté par une force que j’appelle la peur. Or, cette même peur primaire est la conséquence directe de notre première division : celle qui nous sépare, dès notre second battement de cœur, de Dieu. Car notre tout premier battement c’est Dieu.

Suexister signifie donc unir à nouveau l’Homme, dont la matière mesurée occupe encore toute la place de son mental, à ce premier battement de cœur qui le relie à Dieu. Surexister signifie réintégrer tout l’invisible (on pourrait appeler cela l’Amour de Dieu) en nous. C’est donner à Dieu sa véritable place mais com-prenez cela de la manière suivante : c’est avant tout retrouver notre place au sein de ce même Tout. C’est-à-dire ce pour quoi nous sommes venus sur terre, ce pour quoi notre âme est venue.

L’humain est ici sur terre pour vivre et manifester cet état de surexistence et ce que nous appelons la vie ou la mort ne sont que des étapes transitoires de la Grande Évolution, dans le grand plan de Dieu. Ces étapes sont tels des cocons qui préparent à notre véritable métamorphose, com-prenez ce terme comme l’étape qui mène à La Résurrection. Dieu m’a dit hier « La Résurrection c’est Moi et c’est ce que Je veux pour vous ». Com-prenez bien ici que cette résurrection désirée pour chaque être humain va au-delà de notre matière physique qui survivrait à la mort. Elle correspond avant tout à faire place totale à Dieu en nous et par là, nous intégrons ce Tout. Nous cohabitons et participons au plus grand en faisant alors du Verbe Divin une nouvelle réalité. Une réalité qui englobe merveilles et miracles, ce à quoi l’être humain encore coupé de cela, considère comme impossible. Car dans ce Tout, nous pouvons être ici et là-bas. Car dans ce Tout, nous pouvons voir dans le temps. Car dans ce Tout, le corps perd totalement son état de vigilance : nous pouvons enfin nous relâcher et traduire sans efforts les synchronicités qui viennent à nous.

S’agit-il d’un état d’extase ? En tout cas, cela procure une Joie d’une intensité illimitée. Oui infinis, nous devenons car c’est bien Dieu qui se manifeste alors.