Sarment...

Paroles d’Homme ; vibrations invisibles déposées sur nous, en nous. Changeant la com-préhension, telle une goutte d’eau érodant la roche pourtant si solide. Changé, sans même le comprendre, la parole d’Homme venant semer en notre cœur une plante bien amère, apeurée par tant d’années de ce qui est appelé la réalité. D’infinitésimale à phénoménale ; c’est l’esprit de l’Homme qui commande sur terre.

Souffle de Dieu ; voici une nouvelle catégorie incatégorisable en soi, il est ni concrétion, ni vibration, Il est. Il bouleverse la donne, le statu quo existant sans explication, la plante amère retrouvant sa sève d’origine et de cette sphère, elle bâtit nouvellement, mais avant ou après, c’est selon, elle en-saigne, elle éduque ce qui s’était érigé sur ce vieux tuteur moisi par trop de renfermé pour enfin élever. De phénoménale à atomique et magique, c’est la Parole de Dieu qui prend sa place.

En Sa présence, la vieille Parole de l’Homme, voyant ce qu’elle fait sur ceux qui touchés de cette « nouvelle maladie », se rebiffe avec tout ce qu’elle a de plus apeuré. Elle aboie plus fort, elle mord, elle défend sa forteresse, elle n’hésite pas alors à calomnier ou chercher des preuves dans sa propre réalité pour y échapper. « Non, la « maladie céleste » ne me touchera pas ! » dit-elle. Elle croit, apparemment, dans sa vérité limitée de sa construction que Dieu n’est qu’illusion, qu’émerveillements pathologiques propagés par ces « nouveaux malades ».

Mais jusqu’à quand le sarment résistera au sécateur du Créateur ?