Premier commandement 1

Oui est-ce vraiment notre monde qui s’effondre ou bien notre attachement à notre monde qui suscite cette sensation « d’effondrement » ? Qui ou quoi s’effondre véritablement ? Avec un peu de recul, la réponse est claire mais lorsqu’on a la tête dans le guidon, comment outre-passer « ce-quoi » ou « ce-lui » qui nous dit, sur le moment, que c’est la fin ? La fin de quoi ?

Oui Dieu est là ! La fin de quoi donc ? Est-ce vraiment un terrain glissant ? Quel est le véritable danger ? Si danger il y a ? Puisque Dieu est là ! Oui là, auprès de vous. Proche ? Encore mieux, à l’intérieur et Il vit cela avec vous… Qu’est-ce qui nous bloque tant alors ? La réponse est simple : nous, vous, moi, ensemble. Ce nous-vous-moi-ensemble si loin de Dieu qu’il en a fait une idole. Oui, ce nous-vous-moi-ensemble tient si fort à lui qu’il en a peur de perdre un seul fragment ! Quel horreur non ? Une seule once fondant sous le soleil chaud de Dieu et « tout s’écroule ! ». Quel désespoir ! « Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? »

Oui, tout allait si bien et paf nous-vous-moi-ensemble tombe ! Aïe, ouille… « Si c’est comme ça, je ne veux plus continuer… » Et Dieu est là, tout proche, nous tendant la main. Pas en raison de la situation qui nous accable tant mais bien avant. Une main qui nous susurre à nos oreilles un « Je suis là » « lâche ton idole » « fais de moi ton seul et unique Dieu ». Cela ne ressemblerait-il pas au premier commandement ?

Oui celui-ci même que probablement ce nous-vous-moi-ensemble répète en pensant encore que seul Dieu est son maître ! Et pourtant pragmatiquement, il est en si loin. De Dieu, du tout Premier :

« Je suis le Seigneur/l’Éternel, ton Dieu,
Tu n’auras pas d’autres dieux, face à Moi ».

Oui, je pose la question. Et si ce nous-vous-moi-ensemble était celui face à Lui ? Ici et maintenant, pragmatiquement, Dieu est-il véritablement votre seul et unique Seigneur ? Et nos oreilles chaque jour, par habitude ou dépit, éloignent de notre cœur toute Parole de renouveau...