Ni plan A ni plan B mais un seul plan celui de Dieu

Un début de foi nous a fait basculer vers Dieu mais derrière, nos calculs de tous les jours font encore rage, cherchent encore et encore par soi-même d'autres solutions, des alternatives, des nouvelles destinations. Une foi déguisée ? Non, une foi encore trop jeune pour voir et toucher celui qui agit encore derrière, celui qui finalement garde le contrôle.

Car la peur nous maintient dans le contrôle, dans la prévoyance, dans le fait d’y aller à reculons. La victoire n’est pas là, certainement pas. Mais on croit continuer avec le Plan de Dieu, avec Ses messages, avec les Synchronicités mais en sachant toujours qu’on ne lâchera pas comme ça le contrôle. Contrôle sur l’argent, sur nos relations, sur notre mode de vie, sur nos envies ici et là. Dieu on veut bien mais le contrôle garde la main. Le détrôner de toutes pièces n’est pas chose aisée, lui qui s’est implanté sans bruit depuis la nuit des temps.

Alors l’Homme avance en tant que croyant dont la foi n’a pas encore fait émerger le très bel être qui se cache encore en lui. Il s’agit d’un croyant incrédule. Il croit en Dieu mais il ne croit pas en la simple réalité qu’il peut y mettre toute sa confiance. En d’autres termes, toute sa vie ou qu’il y renonce ! J’aime me rappeler de ce passage de l’Évangile selon Matthieu, chapitre 16, verset 24 :

Oui Dieu pose devant nous ce choix simple et puissant. Sommes-nous capables de renoncer à tout ce qui est derrière, et garde encore le contrôle sur notre vie ? À toute notre incrédulité ou croyance teintée de doute sur ce qui est possible par son Royaume ? Et le suivre totalement, en toute confiance, peu importe ce qui est proposé : laisser ses inlassables calculs sur son argent, voyager au Liban pour apparemment simplement rencontrer une personne ?

L’Homme de Foi se fait si rare. L’Homme de Foi naissante oui grâce à Dieu, vous êtes là mais encore faut-il la nourrir cette foi ? La nourrir de Son amour afin qu’elle vienne dérouter en vous tous les subterfuges de ce monde intérieur si hostile à Dieu, ces peurs qui reproposent à tout va ces plans minutés de toute pièce par un désamour tel qu’il ne peut être que l’œuvre du diable !

Croire est une jolie parole. La vivre totalement et concrètement c’est autre chose. Mais cette « autre chose » est possible. Et j’envoie ces lignes afin de donner le courage à tous ceux qui Le cherche de leur cœur entier afin de venir embrasser ensemble une foi qui ne rougit pas, qui ne s’estompe pas au moindre tracas. Je vous parle ici d’une foi vivante, seule capable de réduire à néant l’implacable incrédulité de l’Homme.