Le voleur s'est fait volé son péché...

Aujourd’hui, le commerçant c’est Dieu. Là devant, il attend, toujours là, ne ferme jamais. Le produit, la Vie. Gratuite, libre, intense communion d’un vous à Lui, brillante, passage obligé du cadeau éternellement renouvelé. Il se donne ainsi. Il pose à côté de Lui un joyau sous-estimé qui est autre que Lui. Mais c’est toujours Lui. Un lien s’établit, le voleur s’est fait voler son péché. Paf d’un coup, c’est la Liberté. Délicieux, incroyable transformation, le voleur en rit.

Aujourd’hui, sa course folle s’est arrêtée. Il marche et rit. Il a envie d’épouser tous ces autres patients. Une envie irrépressible d’être avec tous, de les prendre par les mains et leur dire « Viens, je te montre ». Mais à chaque tentative, l’autre s’éloigne. La vie fait-elle donc si peur ? Eh oui, elle fait même trembler… Et ceux-là préfèrent continuer leur chemin. « Je n’ai rien vu ! » C’est mieux ainsi, finalement c’était trop risqué, trop engageant.

Aujourd’hui, se marier, là sans préparatif ? Certainement non. Tête basse, pas rapides mais pas trop, ils échappent. La vie, cette vie c’est pour lui, pas pour moi. Il faut dire que ses yeux sont beaux. L’étincelle communionnelle donne envie mais je préfère remettre à demain. Tête reposée, je passerai de loin devant cette étale. Celui devant qui réarrange ses fruits est inspirant. En paix, oui c’est cela Il est en paix. Je l’observerai. Il a certainement quelque chose à cacher ! Oui restons méfiants, la paix n’existe pas. Je repasserai...