La Chute

L’homme chute chaque jour. Il ne le voit pas, et pourtant il chute. Une chute de chaque instant. Et il pense, encore et encore, qu’il n’a pas « mal », et pourtant il se fait un « mal fou ». J’appelle chute toute forme de déviation qui nous écarte de Dieu, de notre place véritable. J’appelle « mal » simplement l’état aveugle dans lequel nous nous trouvons, dans notre chute, convaincu que ce qui se passe est juste, que c’est la vie. En d’autres termes, il s’agit de notre modalité de vie intérieure. J’appelle « salut » ou « libération » l’instant même où nous décidons de stopper en nous cet état aveugle pour enfin laisser Dieu nous aider à retrouver notre place.

Note : les termes soulignés et en gras sont définis dans le lexique divin. Vous serez surpris de voir que certaines définitions ne correspondent en rien à votre conception actuelle.

Car le thème central de cet écrit est notre place : auprès de Dieu, et donc avec tous instantanément.

Or, pour l’instant, chacun nourrit une autre réalité très loin de Dieu : un connu rassurant mais très douloureux. Celui du calcul, celui d’un esprit inquiet toujours aux aguets, celui d’un corps qui ne sait plus ni s’arrêter ni respirer, celui de la peur, celui de la terreur de la honte, ou encore celui du besoin maladif d’être avec tous en harmonie et en permanence… La liste des « celui » est interminable. Ces « celui » sont irrespirables.

Les déviations ou chutes sont myriades ! Impossible d’être dans une forme de calme dans cet étau pressionant notre espace vital. Alors l’homme a crée cette histoire du lâcher-prise. Oui il faut lâcher-prise. Un lâcher-prise à tout prix et servi à toutes les sauces. Dans son propre éloignement à Dieu, l’homme élabore ses propres solutions immédiates : un problème et paf miracle la solution, ici « celui » du lâcher-prise. Si nous sommes ainsi, c’est qu’on ne sait pas, apparemment, lâcher prise ! Alors on fait appel à tout un pan de béquilles psycho-corporelles pour retrouver le calme, qui fait irrémédiablement défaut. Un monde, un tout pour nous aider soi-disant à lâcher-prise : des stimulants, pour les uns, aux calmants, pour les autres en passant par les milliers de thérapeutes toute forme confondue. C’est terrible de s’efforcer de chercher le calme dans cet espace du « mal », où en réalité aucun calme n’est possible.

Car le lâcher-prise n’est que la petite sœur pauvre du Calme. Car le Calme se situe auprès de Dieu, en nous, totalement en nous (ne levez pas les yeux au ciel s’il vous plaît). Dieu est aussi en vous. Et Il regarde notre chute permanente nous écartant tous les jours un peu plus de Lui, comprenez de vous-même puisque dans cette sphère intérieure du Calme, Lui et vous ne faites qu’Un instantanément. Alors enfin, les épaules encore hautes, luttant de leur dernier souffle pour se maintenir dans cet état de lutte, dans ce besoin de prouver, dans le besoin d’une prochaine action en réalité affolée, enfin trouvent la paix : elles s’affaissent et s’approchent du cœur ! Elles retrouvent leur place anatomique, non sous la forme d’un abandon de la vie, mais selon la forme du Calme véritable. La frénésie, cette emprise de la chute, s’éclipse enfin pour vous laisser un instant seul avec Dieu.

Oui cela est possible. Totalement. Encore faut-il en faire le choix. Encore faut-il être en capacité d’accepter (de voir) la réalité « en chute » que nous avons créée au fil des millénaires. Et Dieu nous rappelle à Lui à chaque instant, mais totalement sourds et aveugles nous continuons, épaules hautes et respirations de plus en plus courtes, à avancer dans ce monde où notre propre folie est devenue cet étalon de misère avec lequel chacun se mesure à coups de jugements. Et ces mêmes jugements, conséquences de notre chute libre et permanente, viennent nourrir cet éloignement vis-à-vis de Dieu.

Quel cercle infernal ! Qu’ils sont froids ces jugements ! Que nous sommes froids ! Notre Calme ne sait plus retrouver le foyer ardent de Dieu. Ce foyer, cette chaleur, c’est son Jugement pour nous, c’est l’espace où jugement de l’homme et justice de Dieu ne font qu’un. Un espace de communion total où l’homme, proche de son Créateur, vivant, partageant Son même espace, est enfin à sa place. Il ne s'imagine plus alors le jugement de Dieu dans une sphère au-delà, au-delà de la mort ou au-delà de « maintenant ». Car cet Espace c’est maintenant, com-prenez bien cela !

Car Dieu est le Dieu des vivants. Ici et maintenant, être proche de Lui, de son vivant, est possible. Il existe dans le cœur de chaque être humain un désir indescriptible de participer à ce vivant. Je vous invite, en ma présence, de venir retrouver et sauver ce qui était perdu…

Que Dieu bénisse votre lignée et vous donne

le courage de vous reconnecter à votre âme !

Association loi 1901 à but non lucratif, La Voix de Dieu a pour objet l'épanouissement de l'être humain à travers la diffusion, la sensibilisation et l'enseignement des messages du Livre "Accepte l'amour que Je t'envoie" et notamment celui d'enseigner Dieu sans la religion et réapprendre à dialoguer avec le Plus Grand en direct...

Tel est le cœur de ce journal, proposer des articles, messages, vidéos, audios dont la vision est d'enseigner l'essence divine sacrée sans la religion ni le culte afin qu'elle transmute peu à peu en une nouvelle modalité de vie.

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