La bête

Il ne me reste rien. Je parle ici du rien en termes de rien. Oui ce rien qu’on dénomme argent et encore moins de temps pour en produire ou en gagner. Et pourtant, je vole. Je ne plane pas, je vole. Je survole ces riens grâce à l’amour du Tout, à l’amour de Dieu. C’est fou, dans cette expérimentation de ces fausses limites, je me sens enfin libre et mon corps se relâche. Ce n’était qu’une peur !

Note : les termes soulignés et en gras sont définis dans le lexique divin. Vous serez surpris de voir que certaines définitions ne correspondent en rien à votre conception actuelle.

« Pourquoi êtes-vous effrayés ? N’avez-vous pas encore la foi ? »

Dieu m’a porté au-delà et je sais corps et âme que quelque chose va se passer. Je suis sans filet de sécurité et pourtant je ne chute pas. Point de vertige mais au contraire de la joie d’être vivant et entier et aligné et enfin libre de tout ce jeu de calcul. Je me sens solide comme un roc et je sais que cette roche c’est ma foi, ma confiance totale en Dieu qui est bien sur le même bateau ou feuille qui me transporte. En réalité, toute Sa famille, l’Humanité, est déjà sur la même embarcation mais à la moindre tempête orchestrée par la peur, on saute ou bien on prend un autre bateau plus sûr. La guérison, c’est-à-dire, la victoire totale sur la peur et sur le Diable, se situe bien à ce carrefour. Et c’est le même carrefour pour l’ensemble de l’Humanité.


Permettez-moi de citer le chapitre 4, versets 35 à 40 de l’Évangile de Marc : Ce jour-là, sur le soir, il leur dit : « Passons à l’autre bord. » Ayant renvoyé la foule, ils prirent avec eux Jésus, tel qu’il était, dans la barque, et d’autres petites barques l’accompagnaient. Alors il s’éleva un tourbillon de vent impétueux qui poussait les flots contre la barque, de sorte que déjà elle s’emplissait d’eau. Lui cependant était à la poupe, dormant sur le coussin ; ils le réveillèrent et lui dirent : « Maître, n’avez-vous point de souci que nous périssions ? » Jésus étant réveillé tança le vent, et dit à la mer : « Tais-toi, calme-toi. » Et le vent s’apaisa, et il se fit un grand calme. Et il leur dit : « Pourquoi êtes-vous effrayés ? N’avez-vous pas encore la foi ? »

C’est ici où nous vivons, loin de Dieu, mais pour

le moment seulement !

Symboliquement, tout être humain est sur cette barque et même en cas de tempête ou de danger, la foi au cœur change toute la perception de la situation. Il s’agit alors, comme le Christ, de dormir paisiblement en sachant corps et âme que le bateau ne chavira pas. Oui, Dieu est là et Ses pouvoirs, à l’image très réduite des mystiques, sont infinis. La guérison de l’être, qui ne laisse plus la peur le dévier de Dieu, du Tout, le faire naviguer selon ses propres termes, se situe ici. Com-prenez par-là naviguer sur un autre bateau, une autre construction plus sûre que celle proposée par La Vie. Car la Foi nous fait persévérer sur la même embarcation que celle du Christ. La véritable liberté ou libération se joue ici : accepter que le soi-disant risque (celui de la tempête), que nous avons appelé risque selon le prisme de notre connu, ne soit qu’une peur et que dans cette peur, nous ne sommes pas libres. Oui, l’exploration s’arrête. Tel un enfant stoppé net dans son élan par les mille et une règles imposées par notre périphérie.


Au niveau vibratoire, com-prenez bien les implications de ces versets de l’Évangile : la peur, celle qui nous a fait prendre une autre embarcation, est celle qui a créé par la suite tout le monde de l’Homme que nous connaissons. C’est là où nous vivons, loin de Dieu, loin de l’élan du Grand Explorateur en nous, j’appelle cet espace la périphérie. Est-ce le même espace dénommé « la bête » (celle qui a marqué le front de ses habitants) du livre de l’Apocalypse ?


La barque du Christ s’est peu à peu vidée, Sa famille s’est désacralisée. Or, cette barque est celle de notre cœur, notre centre à tous. C’est sur elle où l’on apprend à vivre selon une toute nouvelle modalité : dormir sur ses deux oreilles malgré toute forme de tempêtes. La victoire totale sur la peur et donc la guérison sur le monde de l’Homme se situe à ce croisement de chemin ou de modalité de vie. Qu’allez-vous faire ? Rester ou revenir sur la barque du Christ, sans peur, c’est-à-dire sans même « le réveiller » ou continuer sur votre barque dont la boussole n’indique plus la direction de votre Cœur ?

Que Dieu bénisse votre lignée et vous donne

le courage de vous reconnecter à votre âme !

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