La Voix de Dieu
Des calques. Beaucoup. Dans tous les sens. Ils démarrent au quart de tour, à la moindre menace. Ces calques sont nos réactions engrammées venant embrayer sur une émotion, une sensation dérangeante. « J’ai honte » ou « Je me sens coupable » et paf un calque !
Note : les termes soulignés et en gras sont définis dans le lexique divin. Vous serez surpris de voir que certaines définitions ne correspondent en rien à votre conception actuelle.
Un calque prédécoupé tel un pan d’une couverture en patchwork venant se poser tel un pansement sur la douleur. Ce calque c’est notre réaction : « J’ai honte » = je fais ou je pense à autre chose. « Je me sens seul.e et je sens cette boule vriller mes boyaux » = vite je fais ou je parle à quelqu’un. « Aïe je vais manquer d’argent » (même si c’est loin d’être le cas) = j’étouffe et vite je ferme le robinet des dépenses. « J’ai encore fait une erreur » (même si cela n’en est pas) = je dois être plus strict avec moi. « Il ou elle est toujours sur mon dos » = je veux partir loin...
Ces calques sont myriades. Ils assaillent l’être, le cœur, l’élan et tel un étau impitoyable, ils ne nous laissent pas respirer. Sur le moment, il est difficile de les repérer car nous nous sommes identifiés à eux. Oui, on pense que c’est nous ! Et ces calques font loi, ils nous régissent. Et ces « nous », l’un à côté de l’autre de l’autre, font davantage loi, ils règnent. Et c’est réaction sur réaction que ces lois de l’Homme, imperceptibles à l’œil, non écrites mais bien réelles, restent et font toujours loi.
C’est à coups de calques que l’Homme assiégé avance. Assiégé de ces mécanismes, il dit « Tout va bien » ou « Ça va » tout en palpant cette boule au ventre, ces muscles tendus étreignant sans comprendre ses épaules. Il ne comprend pas. Il avance telle cette boule de nerfs, sans en avoir conscience. Oui, ces calques nous en font oublier nos corps. On ne les sent plus. Notre proprioception semble se noyer dans cet océan calquéen. Notre respiration ? Nos mouvements ? Notre toucher ? Notre audition ? Non, on avance comme obnubilés, dans nos pensées réactives, et nous faisons en fonction.
Oui, nous faisons, nous faisons en réaction pavlovienne. C’est ce que nous avons toujours fait et nous vivons avec cela depuis toujours. Ces réactions sont devenues routine. Elles sont devenues notre vie. Rien de plus banal. Rien de plus étouffant. Rien de plus irrévérent. Rien de plus tétanisant. De véritables électrons perdus dans le nuage de leur propre charge. Et un poids incommensurable semble rendre les autres électrons invisibles. Et nous sommes légions, légions d’électrons, posés les uns à côté des autres, chacun avec sa douleur perceptible mais intouchée, soit-disant intouchable. Et les électrons continuent leur avancée, inconscients de leur charge, comme des tonnes de boules au ventre partageant le même espace. Et on sert la main par-ci, on se dit bonjour par-là, mais toujours la boule au ventre au « garde à vue ».
Oui, on y voit que du feu. Ces milliers de calques surgissent puis se dissolvent l’instant d’après… Puis ressurgissent encore et encore, encore et encore. Et les électrons les suivent, parfois s’entrechoquant, parfois s’évitant de justesse, la plupart du temps s’ignorant. Ensemble à la superficie, distanciés en profondeur. Les calques des uns attirant les calques des autres, non par fatalité ou destin mais selon un amour invisible déterminé à nous redonner une conscience de notre être. Encore faut-il accepter que les calques des uns ne sont que le miroir de nos propres calques.
Un joli tableau qui n’est en rien figé, grâce à Dieu. Car le Souffle aide ces mêmes électrons désorientés et vient progressivement les rediriger vers une vie sans calques. Un Souffle gorgée de vie semble mettre ces calques l’un face à l’autre, non par malice mais simplement pour se voir. Un calque devant soi, c’est un calque en soi, c’est une possibilité de se dé-couvrir, c’est une volonté céleste qui nous susurre « tu peux faire sans ». Alors parfois, le calque implose, parfois il reste et lutte, car il ne peut ou ne souhaite pas descendre de son trône. C’est trop difficile de faire autre. Mais lorsqu’il implose, quelle joie, quelle liberté, quelle euphorie ! Un instant de lucidité. Que le Diable hait ces instants. Cette lumière est trop vive, trop éblouissante… Un calque qui sort de sa grotte millénaire, c’est un calque mort. Un calque mort et Dieu gagne du terrain. Non, Satan ne supporte pas cela et fait appel à toute sa subtilité, toute sa perversion pour reconquérir ce qui est lui.
Gardiens subtils des calques, entendez, votre temps arrive à ses fins, la lumière pointe son nez dans la grotte, elle vient vous dévoiler...
Que Dieu bénisse votre lignée et vous donne
le courage de vous reconnecter à votre âme !
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