La Voix de Dieu
Je vais aborder le dur sujet du rêve de l’humanité. Et quand je parle de rêve, ce n’est pas pour faire référence à ce à quoi aspire l’humanité, mais plutôt dans quel rêve, c’est à dire dans quelle non-réalité vivent les humains.
Des façons de voir la vie
Depuis que je suis né, je vis dans un monde dont les principes sont au final relativement simples. J’organise ma vie, je fais mes choix en fonction de 2 critères majeurs. Le premier : rester en vie. Le second, essayer d’avoir la vie la plus agréable possible.
A partir de là, chacun fait ses choix et prend sa propre direction car en fonction de ses valeurs et de ses aspirations profondes, chacun a sa propre vision de la vie la plus agréable.
Ceci dit, on retrouve pour tous des schémas communs. Identifier les choses que l’on souhaite vivre et tout faire pour que ça se produise et inversement, identifier les évènements dont on n’a pas envie et tout faire pour que cela ne nous arrive pas. D’une manière plus globale, nous essayons d’avoir un maximum de contrôle sur notre environnement pour pouvoir influer sur les évènements qui vont se produire dans notre vie. Ce mode de fonctionnement est à la base de la recherche d’informations et de compréhension du monde afin d’optimiser nos possibilités de contrôle.
Toute la société humaine est organisée selon ces principes depuis au moins plusieurs millénaires. Et à part les moments où nous profitons des moments agréables (si on y arrive), cela demande tout notre temps et toute notre énergie. Toute notre vie est centrée sur ces principes.
Prenons maintenant une tout autre manière de voir le monde et la vie.
Dieu existe. Il a créé ce monde pour s’incarner dans la matière. Pour se faire, il a besoin de nous afin d’être le réceptacle de matière capable de recevoir son « esprit » et ainsi l’incarner à travers nous. Notre rôle est de « grandir », de nous développer afin d’être prêt à le recevoir en nous*.
Pour ce faire, il faut que je vive des expériences propices à ce développement. Mais là aussi, pas besoin de me démener dans tous les sens pour rechercher ces expériences, la Vie se charge de me les présenter en temps et en heure. Moi, je dois juste vivre les expériences que la vie me propose en essayant autant que possible d’y déceler l’apprentissage qui s’y cache.
Se démener pour survivre ou simplement vivre
On voit bien qu’ici, la vie n’a plus le même sens. Mon objectif n’est plus d’assouvir mes envies et de maximiser mes plaisirs (et aussi beaucoup de minimiser mes déplaisirs), mais de me préparer à recevoir l’esprit de Dieu. Les évènements de ma vie n’ont plus le rôle de devoir être plaisant, mais de me permettre de « grandir ». Ainsi l’aspect plaisant ou déplaisant n’est plus le critère premier d’appréciation d’un évènement, mais plutôt de savoir qu’il participe à mon développement vers l’objectif qui est le mien. Voici la plus grande tromperie de tous les temps : nous faire croire que l’objectif de nos vies était uniquement la recherche du plaisir.
A travers ce prisme, la vie frénétique de la quasi-totalité des humains peut paraître futile. Pas parce que les expériences vécues ne sont pas intéressantes, mais parce que l’énergie des gens est entièrement tournée vers le fait de contrôler les évènements de leur vie plutôt que d’en tirer des apprentissages et de ce fait avancer vers leur but.
Vivre avec comme objectif premier la recherche du plaisir est le grand rêve de l’humanité. C’est un rêve, un nuage de fumée comme le dit Miguel RUIZ dans son livre « Les 4 accords Toltèques ». C’est un leurre, ce n’est pas la réalité. C’est ce que certains appellent la matrice à l’instar du film du même nom. Ici, ce ne sont pas des machines qui nous manipulent, mais le principe est le même, les gens sont persuadés de vivre la réalité, mais ce n’est pas réel. Ici tout le monde est persuadé que l’objectif de la vie est la recherche du plaisir, mais ce n’est pas la réalité. Et dès que l’objectif suprême n’est plus, tout le reste s’écroule comme un château de cartes. C’est à dire que tous les mécanismes mis en place pour réaliser cet objectif n’ont plus lieu d’être.
Pour vivre libéré et donc libre
On pourrait se dire que vivre avec un rôle à jouer décidé par quelqu’un d’autre que nous (Dieu dans notre cas), est une atteinte à notre liberté et notre libre-arbitre. Il n’est est rien. Dans tous les cas l’Homme reste libre de faire ses propres choix.
En réalité c’est dans le rêve que l’Homme est prisonnier et esclave. Il est prisonnier du rêve et esclave de devoir se comporter selon les règles du rêve.
Une fois l’Homme libéré de ce rêve, il peut cheminer vers l’aboutissement de sa destinée. Ou pas. L’Homme garde son libre arbitre, mais peut au moins l’utiliser en connaissance de cause. Il n’est plus dupé par un nuage de fumée.
Il est important aussi de préciser un autre point vis-à-vis de la phrase « un rôle à jouer décidé par quelqu’un d’autre que nous ». Il faut bien comprendre qu’exprimer les choses ainsi n’est pas vraiment correct, c’est un raccourci. En réalité, nous sommes avant tout des âmes qui ne sont ni plus ni moins que des minuscules parties de Dieu. Comme si Dieu était un océan et que nous étions des gouttes d’eau de cet océan. Nous avons donc complètement partie pris dans cette décision de rôle à jouer...
Vivre avec l’objectif de « grandir » pour pouvoir recevoir l’« esprit » de Dieu et de fait l’incarner à travers nous est une vision de la vie radicalement différente de celle que nous propose la société humaine. Elle nous fait vivre les évènements de notre vie complètement différemment. Les évènements de nos vies ne sont pas uniquement produits par les conséquences de nos actes combinés au hasard de la vie et n’ont pas uniquement pour vocation d’être agréables ou désagréables.
Sortir du rêve de l’humanité correspond à prendre conscience que ce que nous vivons n’est pas la réalité. C’est très difficile car ce rêve est très bien ancré en nous et dans tout ce qui nous entoure. Ce rêve a étendu sa toile sur tous nos comportements, sur tous nos mécanismes internes et sur tous les principes de fonctionnement de la société. Nous rêvons à l’intérieur même d’un rêve qui est partagé par tout le monde et est alimenté en continue par tout ce que tout le monde fait dans ce rêve. Tout ce qui est fait contribue à renforcer ce rêve… Alors chut ! Et « Bonne nuit les petits... ».
* La thématique de l’incarnation de Dieu dans la matière est développée dans les articles du mois de Novembre 2024 et fait l’objet de mon prochain livre « Pourquoi Dieu a créé l’Homme ? ».
Bien à vous.
Laurent Auger - Fils de Dieu
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